Le gouvernement djiboutien, en collaboration avec la Banque Mondiale, a mis en place un véritable programme révolutionnaire visant à accorder des financements abordables pour la onstruction de logements durables. Cette initiative vise à répondre aux besoins de la population en matière de logement, tout en favorisant le développement économique et la réduction de la pauvreté. Piloté par le Ministère de la Ville, de l'Urbanisme et de l'Habitat, le programme intitulé '‘Projet de Soutien Financier au Logement Abordable’’ est conçu pour faciliter l'accès à un logement abordable aux ménages djiboutiens qui ne disposent pas de garanties suffisantes. Ces ménages, ayant des revenus faibles et irréguliers, rencontrent des difficultés pour accéder au crédit immobilier traditionnel et pour réaliser leur rêve de devenir propriétaires de leur propre logement.
La Fondation IOG a procédé hier, dimanche, à la remise des clés aux bénéficiaires de 30 nouveaux logements sociaux à Holl Holl, dans la région d’Ali-Sabieh. Cet événement a vu la participation de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre des Affaires musulmanes et des Biens Waqfs, M. Moumin Hassan Barreh, la ministre des Affaires sociales et des Solidarités, Mme Ouloufa Ismail Abdo et son collègue de la Ville, de l’Urbanisme et de l’Habitat, Mme Amina Abdi Aden. Notons également la présence à cette cérémonie de remise du directeur de la Fondation Ismaïl Omar Guelleh, M. Mahamoud Ali Osman. Réalisée par la Fondation IOG, la construction de ces nouveaux logements sociaux a été financée par un fond privé pour venir en aide aux ménages les plus vulnérables de la localité de Holl-Holl.
A quelques jours de la commémoration de la fête religieuse de l’Aïd el-Fitr marquant la fin du mois béni de ramadan, magasins de vêtements, de chaussures et de bijoux ne désemplissent guère matin et soir. Les centres commerciaux sont noirs de monde. Les mères de famille commencent déjà à faire la tournée des magasins de vêtements pour choisir les plus beaux habits de fête pour les enfants. Elles font du lèche-vitrines, elles observent, discutent avec les marchands avec lesquels elles n'hésitent pas à engager d'âpres négociations pour acheter les habits de fête des gamins.
Créée en 2002 par le président Ismaïl Omar Guelleh, la Fondation ‘‘Diwan Az-Zakat’’, est à Djibouti l’institution par excellence chargée de consolider les valeurs de partage et de solidarité entre tous les Djiboutiens. Dans ce cadre, elle n’a jamais raté sa vocation pour devenir une organisation louable et crédible aux yeux de notre nation et de la communauté internationale. En effet, pendant plus d’une décennie d’existence, le travail accompli et les résultats enregistrés sont au niveau du plan social, plus que satisfaisant. La cérémonie organisée hier matin au palais du peuple, en est l’exemple concret.
Le Chef de l’Etat, M. Ismail Omar Guelleh, a présidé ce lundi au Palais du Peuple la cérémonie dédiée à la célébration de la 5ème édition de la Journée nationale de l’Artisanat. Evènement riche en couleurs, cette cérémonie a donné la pleine mesure de l’évolution éminemment positive enregistrée par le milieu artisanal djiboutien, notamment en termes de conditions de travail et de revenus. Le Président Ismail Omar Guelleh y a fait une intervention très remarquée, soulignant d'emblée la nécessité de concéder un statut prééminent à la notion d’artisanat.
En tournée dans les régions de l'intérieur, la ministre des Affaires sociales et des Solidarités, Mme Ouloufa Ismail Abdo, accompagnée d’une forte délégation composée de plusieurs membres du gouvernement, a mis le cap ce mercredi sur la ville de Tadjourah. Plusieurs membres du gouvernement dont le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, M. Mahmoud Ali Youssouf, le ministre de la Défense chargé des relations avec le Parlement, M. Hassan Omar Mohamed, la secrétaire d'état chargé de l'Investissement et du Développement du Secteur privé, Mme Safia Mohamed Ali Gadileh, la secrétaire générale de l'Union Nationale des Femmes Djiboutienne (UNFD), Mme Fatouma Moussa Abdi, des parlementaires ainsi que des autorités locales de la ville blanche, ont pris part. Accueillis à leur arrivée par le préfet et le président du conseil régional, les membres de la délégation se sont d’abord rendus à la caserne de la protection civile et à l’abattoir de Tadjourah, en présence du chef de corps des sapeurs-pompiers, le Colonel Mahamoud Daheyeh.
Toujours dans le cadre de la semaine nationale de la solidarité 2023, la ministre des Affaires Sociales et des Solidarités, Mme Ouloufa Ismail Abdo et sa délégation se sont rendues à Yoboki pour aller à la rencontre de la population. Les habitants de Yoboki étaient au rendez-vous pour accueillir la délégation. La ministre des Affaires Sociales et des Solidarités qui été accompagnée du ministre de l'équipement et des Infrastructures, M. Hassan Houmed, natif de Yoboki, n’a pas manqué de remercier les notables locaux pour la qualité d’accueil et leur hospitalité. Les membres du gouvernement étaient entourés du directeur général de l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS), M. Mahdi Mohamed Djama, du préfet de la région, M. Aden Moussa Darar et d’autres élus locaux lors de cette journée passée au village de Yoboki.
L'Union nationale des femmes djiboutiennes (UNFD) vient de procéder au lancement d'une nouvelle édition du programme d'alphabétisation des femmes. Ce programme est mis en oeuvre en partenariat avec le ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle et celui des Affaires sociales et des Solidarités.
Dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité de la ville, la mairie de Djibouti poursuit depuis samedi dernier, l’opération de ramassage des épaves de voitures dans les grandes artères de la capitale. Lancée samedi dernier par le maire de la Capitale, M. Said Daoud Mohamed, cette opération d'envergure mobilise présidents des communes, sous-préfets, parlementaires, élus locaux, membres des conseils de quartiers, représentants d'associations et femmes leaders issues de la société civile. Le maire de la capitale a tenu à rappeler devant la presse nationale que cette campagne s’inscrit dans le cadre du projet Zéro déchets initié par son departement et qui consiste à lutter contre l’insalubrité de la ville. Elle a aussi pour but de sensibiliser la population à préserver la propreté dans tous les lieux publics de la capitale.
"Tu es à la retraite." Ces quelques mots suffisent pour s'attirer le courroux d'un homme dont le calme naturel tranche pourtant avec le tohu-bohu qui règne habituellement sur les lieux. Abdi N., 59 ans, sort aussitôt de ses gonds. On entend alors sa voix caverneuse s'élever au-dessus de toutes les autres, dominer le mabraze d'ordinaire bruyant, avant de se perdre dans de vives protestations. Depuis qu'il sait que l'heure fatidique approche, cet anesthésiste de formation n'est plus le même. Tout ce qui le renvoie à cette "terrible échéance" qu'est le départ à la retraite l'agace au plus haut point. Il s'irrite, se cabre, s'embrouille, jure, injurie, agitant ses longs bras décharnés. Comme s'il cherchait à puiser en lui les ressources nécessaires pour assumer la fin de sa vie professionnelle à défaut de la repousser. Comme si ses cris et ses vociférations pouvaient changer quelque chose... Même si cela ne l'amuse guère, ses amis du mabraze en ont fait un sujet de plaisanterie. Désillusion ? Choc du réel ? Quoique anecdotique, l'histoire d'Abdi a ceci de particulier qu'elle ne relève pas d'un cas isolé. Parce qu'elle n'offre aucune alternative à l'activité, la retraite est une perspective qui effraie.
« Lorsqu’on parle du handicap, on ne parle pas d’une simple politique publique ou d’une cause qu’on défend parce qu’il est décent de le faire. » C’est en substance ce qu’a indiqué le président Ismail Omar Guelleh dans une remarquable allocution faite aujourd’hui au palais du peuple, lors de la cérémonie de clôture de la Semaine Nationale du Handicap. « Certes, beaucoup a été fait. Vous connaissez tous, toutes les grandes étapes qui nous ont conduites ici, les textes signés, les stratégies adoptées et les lois votées. Ces actions ne sont, à mon sens, que le début d’une démarche ambitieuse… » L’ADI vous propose de lire ci-après le discours du chef de l’Etat en son intégralité :
Le Chef de l’Etat, M. Ismail Omar Guelleh, a présidé ce jeudi matin, au Palais du Peuple, la cérémonie de clôture de la Semaine Nationale du Handicap. Rencontre essentiellement dédiée à la réalisation d’une mise point générale sur l’état d’avancement de notre pays en matière d’intégration des personnes vivant avec un handicap, l’évènement a associé d’autres étapes importantes dont, des gros plans sur les réflexes comportementaux et les clichés à proscrire en vue d’une plus grande conformité de notre société aux objectifs d’une communauté inclusive.
Dans le cadre du programme « Zéro Déchet », le maire de la ville de Djibouti, M. Saïd Daoud Mohamed, en collaboration avec la préfecture de Djibouti, l’Office de la Voirie de Djibouti (OVD), et les forces de sécurité, a organisé hier mercredi, la deuxième réunion de concertation avec les représentants du ministère du transport, de l’ADR, du ministère de la Santé, les présidents des communs de Balbala, Boulaos et Raz Dika ainsi les élus locaux. En effet, le maire et les représentants des institutions ont discuté sur la planification des prochaines actions à mener à bien ce programme de renforcement de la salubrité public intitulé « Zéro Dechet ». Les discussions ont porté également sur le déblaiement des routes à la suite des pluies, la pulvérisation d’insecticide pour lutter contre la prolifération des mouches et des moustiques, l’ouverture prochaine de la gare routière de la place Mahamoud Harbi et le nettoyage des salles de classes et l’éclairage publique devant les établissements scolaires avant la rentrée scolaire prévue le dimanche 4 septembre.
A l’heure où les révélations liées aux Uber Files- plus de 124000 documents transmis par un lanceur d'alerte du nom de Mark Macgann au quotidien britannique The Gardian qui l'a partagé à son tour avec le consortium international des journalistes d'investigation- soulèvent indignation et fureur dans certaines parties du monde, il est un nouveau mode de transport dont l'apparition ne laisse pas indifférent à Djibouti. Apportant sa part de rêve, d'ébullition et de polémique, le tricycle, plus communément appelé « bajaj », fait parler de lui. Et pas seulement en bien. Même ses avantages sont évidents. Il vient de propulser le transport en commun dans une ère que certains qualifient de révolutionnaire, tandis que d'autres préfèrent parler de saut dans l'inconnu. C'est peu dire qu’il divise, suscite le débat, créé la controverse, déchaîne les passions. Il y a d'abord la foule de ses partisans qui prennent fait et cause pour lui, le défendent bec et ongles, arc-bouté sur leur position, déterminés à ne rien céder. Signe particulier : ils sont tranchants dans leur jugement, plus agressifs dans leurs échanges avec ceux du camp d'en face qui font bloc dans leur opposition à ce qui passe désormais pour un phénomène de société.
Comme dans le reste des pays musulmans, la fête religieuse de l’Aïd el-Firr sera célébrée demain en République de Djibouti.
Comme le veut la tradition, les festivités commémoratives vont débuter tôt le matin par la grande prière collective de l’Aïd qui se tiendra sur les différents sites habituels comme celui de Djama Aouled, au plateau du Serpent, ou celui jouxtant la caserne des sapeurs-pompiers à Balbala, dans le quartier de Cheick Moussa.
A quelques jours de la commémoration de la fête religieuse de l’Aïd el-Fitr, magasins de vêtements, de chaussures et de bijoux ne désemplissent guère matin et soir.
Les centres commerciaux sont noirs de monde. Les mères de famille commencent déjà à faire la tournée des magasins de vêtements pour choisir les plus beaux habits de fête pour les enfants.
Elles n’achètent jamais rien avant la veille de la fête. C’est une tradition. On dirait qu’elles se passent le mot.
Elles font du lèche-vitrines, elles observent, discutent avec les marchands. Et puis, un jour, la veille de l’Aïd, toutes les mamans décident en même temps que le moment est venu d’acheter les habits de fête des gamins.