L'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture des Nations unies (FAO) a fait savoir lundi 2 octobre que son Unité de gestion de l'information sur les eaux et les terres en Somalie (SWALIM) intensifiait actuellement ses mesures d'atténuation, y compris en termes de cartographie des zones exposées aux crues, à l'approche des précipitations attendues liées à El Nino. La FAO a indiqué que la SWALIM avait finalisé l'analyse et la cartographie des rivières Jubba et Chébéli au moyen d'une imagerie par satellite à très haute résolution. Selon la FAO, les points de rupture identifiés sur la carte ont été classés en quatre catégories différentes - point ouvert, point de débordement, point d'inondation de canal et point comblé par sacs de sable. "La saison d'El Nino annoncée se traduira probablement par des précipitations accrues en Somalie et dans les hauts plateaux abyssins, avec un potentiel d'inondation sur les rivières Jubba et Chébéli, en particulier là où des points ouverts et potentiels ont été identifiés", a précisé la FAO dans son bulletin d'information.
Un mémorandum d’entente portant sur la création d’un cadre favorable au développement d’actions de coopération entre les ministères de la santé du Royaume du Maroc et de la République de Djibouti a été signé, vendredi à Marrakech. Paraphé par le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, et son homologue djiboutien, Ahmed Robleh Abdilleh, ce MoU a pour but d’établir des relations fortes et durables entre les différentes composantes des systèmes de santé des deux pays. Animées par un esprit de coopération sud-sud, ces relations ambitionnent de développer des activités de recherche, d’expertise et de formation visant le renforcement des systèmes de santé des deux pays et de l’offre destinée aux étudiants, cadres, enseignants et chercheurs, en matière de formation continue et de perfectionnement des compétences.
La Corne de l'Afrique connaîtra des températures plus élevées que la normale entre octobre et décembre, une période où la région devrait également connaître des pluies d'El Nino qui pourraient entraîner de fortes inondations, a averti mercredi le Centre de prévision et d'applications climatiques de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), bloc de l'Afrique de l'Est. Le Centre de prévision et d'applications climatiques de l'IGAD a indiqué dans ses dernières prévisions publiées à Nairobi, la capitale du Kenya, que les températures plus élevées pourraient entraîner un stress thermique dans certains pays de la Corne de l'Afrique, dont l'Ethiopie, le Kenya et la Somalie. Les températures devraient atteindre 40 degrés Celsius dans certains pays, alors que la région est confrontée aux effets des changements climatiques.
Dans un communiqué publié ce vendredi par le ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale, Djibouti a annoncé le rétablissement de ses relations diplomatiques avec l’Iran après plus de sept ans de rupture. « J’ai rencontré ce matin le ministre Iranien des affaires étrangères en vue du rétablissement des relations diplomatique entre nos deux pays », a indiqué le chef de la diplomatie djiboutienne, Mahmoud Ali Youssouf, dans un message sur X (ex-Twitter). Cette rencontre entre M. Mahmoud Ali Youssouf et son homologue iranien, M. Hossein Amir-Abdollahian a eu lieu à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.
Plus de 43 000 personnes ont été déplacées à la suite des inondations meurtrières qui ont dévasté l’est de la Libye, notamment la ville de Derna, a annoncé jeudi 21 septembre l’Organisation internationale des migrations (OIM), l’agence des migrations des Nations unies (ONU). « 43 059 personnes ont été déplacées par les inondations dans le Nord-Est de la Libye », a décompté l’OIM dans son dernier rapport sur la situation dans l’est de la Libye après le passage dévastateur de la tempête Daniel dans la nuit du 10 au 11 septembre. Le dernier bilan officiel de l’agence onusienne fait état de 3 922 morts. Quant aux données disponibles sur les disparus, elles restent approximatives. La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge fait état, de son côté, d’un nombre « énorme » de morts et de 10 000 disparus.
Qui va s’exprimer au nom du Niger à l’occasion de la 78e Assemblée générale des Nations unies ? C’est autour de cette question que se déchirent les troupes restées fidèles au président Mohamed Bazoum, séquestré par ses tombeurs depuis le 26 juillet, et le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) du général Abdourahmane Tiani, nouvel homme fort de Niamey. Les premiers avaient prévu de faire intervenir le chef de la diplomatie du président renversé Alkache Alhada ; les seconds comptent bien voir à la tribune leur fraîchement nommé ministre des Affaires étrangères, BakaryYaou Sangaré. Avant sa nomination par les autorités putschistes, celui-ci était le représentant du Niger aux Nations unies de Mohamed Bazoum.
Le Chef de l’Etat, M. Ismail Omar Guelleh, a présidé ce mercredi matin, une cérémonie dédiée au lancement des travaux de conception d’un cadre de réglementation et de renforcement de l’Entreprenariat digital. Canal relativement récent de débouché économique et professionnel, l’Entreprenariat digital couvre le champ vaste d’activités recourant aux nouvelles technologies de communication et de l’information (TICs). Sa matrice phare repose sur la création et l’invention de créneau nouveaux et complémentaires d’exploitation économique.
L'ONU craint la propagation de maladies dans la ville libyenne de Derna, sinistrée par des inondations, où des secouristes cherchent toujours les corps de milliers de disparus. Des équipes de neuf agences onusiennes étaient présentes lundi sur le terrain à Derna et d'autres villes de l'Est pour fournir de l'aide et du soutien aux personnes touchées par la tempête Daniel. De son côté, le Centre libyen de contrôle des maladies à interdit aux habitants de boire l'eau du réseau local. Dans cette ville de 100 000 habitants bordant la Méditerranée dans l'est du pays, les inondations provoquées le 10 septembre par la rupture de deux barrages sous la pression des pluies torrentielles, ont fait près de 3 300 morts selon le dernier bilan officiel provisoire. Le Croissant-Rouge libyen va mettre en place une plateforme de recensement des disparus.
Les rebelles houthis à Riyad pour des pourparlers sans précédent depuis le début de la guerre au Yémen en 2014 espèrent des progrès pour mettre fin au conflit dans leur pays où l'Arabie saoudite dirige une coalition en soutien au gouvernement. Riyad a confirmé jeudi la présence dans la capitale de négociateurs représentant les rebelles houthis soutenus par l'Iran, une première depuis le début de la guerre au Yémen qui a fait des centaines de milliers de morts, des millions de déplacés et plongé ce pays dans l'une des pires crises humanitaires du monde, selon l'ONU. Les rebelles contrôlent de larges pans du pays, y compris la capitale Sanaa, et les violences ont largement diminué depuis une trêve négociée par l'ONU en avril 2022, qui a expiré en octobre dernier mais reste à peu près respectée.
L’aide internationale destinée à la ville de Derna ravagée par des inondations meurtrières afflue samedi en Libye, mais les espoirs de retrouver des survivants parmi les milliers de personnes portées disparues s’amenuisent six jours après la catastrophe. Selon les Nations unies (ONU), au moins 10 000 personnes manquent encore à l’appel dans tout le pays. Aidés par des équipes de secours étrangères, les sauveteurs libyens extraient chaque jour des dizaines de cadavres de sous les décombres. Lors des inondations, de nombreuses personnes ont été emportées vers la mer, qui a rejeté des dizaines de cadavres, faisant craindre des épidémies liées à leur décomposition.
Le secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé du soutien opérationnel, Atul Khare, a achevé sa visite de quatre jours en Somalie, promettant que les Nations Unies renforceraient leur soutien aux efforts de stabilisation dans le pays. "Je suis heureux que les institutions du gouvernement somalien se préparent à assumer leurs responsabilités en matière de sécurité, qui sont leurs responsabilités souveraines", a déclaré M. Khare dans un communiqué publié jeudi soir à Mogadiscio, la capitale somalienne. Il a affirmé que le Bureau de soutien des Nations Unies en Somalie (UNSOS) ferait tout ce qui était en son pouvoir pour s'assurer que les forces de sécurité somaliennes soient en mesure d'assumer pleinement leurs responsabilités en matière de sécurité à mesure que les troupes de la Mission de transition de l'Union africaine (UA) en Somalie (ATMIS) se retirent progressivement.
L’envoyé spécial de l’Organisation des nations unies (ONU) pour le Yémen demeure optimiste quant à la capacité du gouvernement du pays et des Houthis à parvenir à une résolution pacifique qui mettra fin à plus de huit ans de guerre civile dans le pays, malgré le manque de confiance persistant entre les deux parties. S’exprimant mardi lors d’un entretien avec la chaîne de télévision Yemen Today, basée au Caire, Hans Grundberg a affirmé que son bureau s’efforçait de persuader les deux parties de reprendre les pourparlers destinés à résoudre les points de discorde et à parvenir à un accord de paix global. Il est «fermement convaincu que les Yéménites peuvent résoudre le conflit de manière pacifique et je crois également que la paix peut être juste».
L'armée somalienne a annoncé, samedi, la neutralisation d'au moins 20 éléments d'al-Shabab lors d'une opération militaire dans le district de Kunturwarey, dans la région du Bas-Shabelle, au sud du pays. C'est ce qu'a rapporté l’agence de presse officielle somalienne citant un officier de l’armée ayant affirmé que l'opération militaire a été menée par l’armée nationale en coopération avec des forces amies, sans donner de plus amples détails.
Le Soudan du Sud dépend fortement de son voisin soudanais pour expédier les quantités de pétrole qu’il produit. Une opération devenue particulièrement délicate depuis qu’un conflit armé a éclaté au Soudan. Baak Barnaba Chol, le ministre des Finances du Soudan du Sud a révélé, lors d’une interview, lundi 28 août, que le gouvernement explorait des pistes pour garantir l’exportation de sa production pétrolière compromise par le conflit au Soudan voisin, pays dont il dépend pour ses expéditions pétrolières.
L'Armée nationale somalienne (ANS) a déclaré vendredi que ses forces avaient éliminé 27 éléments du groupe terroriste shebab lors d'une opération militaire menée près du district d'Awdheegle dans la région du Bas-Shabelle, dans le sud de la Somalie.
Les troupes ont également détruit les repaires des terroristes, ce qui a permis d'éliminer les éléments armés qui s'étaient rassemblés dans une ferme locale pour mener une attaque contre les habitants.
La seconde phase du retrait des troupes de la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS) était sujette à discussion ce jeudi lors d’une réunion entre de hauts responsables de l’Union africaine (UA), de la Somalie et de l’organisation des Nations Unies (ONU).
Il était question de trouver le meilleur mécanisme permettant à l’ATMIS de se retirer de ce pays dans des conditions qui permettent de maintenir un niveau de sécurité optimal, favorable à l’essor des populations locales.
Six personnes ont perdu la vie en Somalie mercredi, suite à la déflagration d'un engin explosif au passage d'un bus de passagers.
Mohamed Ibrahim, gouverneur de Shabeellaha Hoose, dans une déclaration à l'agence de presse nationale somalienne, a souligné qu'un bus de passagers avait été touché par un attentat à la bombe.
Ce rapport, publié jeudi 27 juillet, prévoit une accélération de la croissance économique à moyen terme dans la région, qui devrait atteindre 5,1 % en 2023 et 5,8 % en 2024, dépassant ainsi toutes les autres régions africaines L’Afrique de l’Est enregistrera la performance économique régionale la plus élevée du continent en 2023 et 2024, avec des chiffres de croissance supérieurs à 5 %, selon le rapport Perspectives économiques de l’Afrique de l’Est 2023 de la Banque africaine de développement qui vient d’être publié. Des champions dénommés Rwanda, Ouganda, Éthiopie, Kenya, Djibouti et Tanzanie.
Le ministère somalien de la Défense a annoncé, mercredi, avoir neutralisé 45 membres du mouvement al-Shabab, lors de deux opérations militaires distinctes dans le sud-ouest de la Somalie.
Selon la télévision d'Etat, citant des sources du ministère de la Défense, ''des unités de l'armée somalienne, en coopération avec des partenaires internationaux (sans les mentionner), ont mené deux opérations militaires distinctes visant deux bastions du mouvement Al-Shabab''.
En Somalie, un attentat-suicide meurtrier a frappé, dans la matinée de ce lundi 24 juillet, un quartier sécurisé de la capitale somalienne, Mogadiscio. Une bombe a explosé au milieu des recrues d'une académie militaire, tuant au moins une vingtaine d'entre eux, selon un bilan provisoire dressé par les médias somaliens. Le groupe jihadiste des shebabs a revendiqué l'attentat dans un communiqué.
Un navire de l'ONU est arrivé ce dimanche dans les eaux yéménites pour permettre le transfert complexe du pétrole actuellement stocké dans un supertanker délabré après des années de guerre au Yémen, pour éviter une gigantesque marée noire en mer Rouge. A l'issue d'intenses tractations diplomatiques et la levée de dizaines de millions de dollars, le navire Nautica, acheté par l'ONU en mars, est parti samedi des côtes de Djibouti, sur l'autre rive de la mer Rouge, et devrait amarrer dimanche près du FSO Safer, un pétrolier vieux de 47 ans et contenant plus d'un million de baril. Mais la menace d'un désastre au large de Hodeida, ville portuaire de l'ouest, continue de planer avec les températures extrêmes et la présence de mines marines dans cette région qui a fait l'objet de batailles sanglantes.
Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a exprimé son inquiétude face aux besoins humanitaires de plus de 43 millions de personnes en Éthiopie, au Kenya et en Somalie. Les trois pays de la Corne de l’Afrique ont été durement touchés par une sécheresse prolongée, comme l’a rappelé le Fonds dans un communiqué publié vendredi. Parmi ces 43 millions de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire, environ 32 millions sont confrontées à une insécurité alimentaire sévère. L’UNFPA a averti que les conséquences de la sécheresse de 2020-2023 se feront sentir pendant de nombreuses années. Plus de 2,7 millions de personnes ont été déplacées dans les trois pays et plus de 13 millions de têtes de bétail sont mortes.
Le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud a organisé mercredi une réunion consultative de trois jours avec d’anciens dirigeants politiques afin de discuter des difficultés politiques et sécuritaires auxquelles le pays est confronté. La présidence somalienne a indiqué que cette réunion rassemblerait de hauts responsables du gouvernement, y compris d’anciens Premiers ministres, présidents et présidents du Parlement, pour que le président Mohamoud discute avec eux des succès, des défis et des futurs projets de l’actuel gouvernement. « Le président écoutera les idées des anciens dirigeants au sujet de la sécurité, la lutte antiterroriste, la révision de la Constitution et la démocratisation », a fait savoir la présidence somalienne mardi soir.
Trois semaines après leur poignée de main à Paris, le président égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi et le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, se sont réunis à nouveau au Caire, mercredi et jeudi, pour discuter de la crise soudanaise, des relations bilatérales et du contentieux autour du barrage éthiopien sur le Nil bleu. L'annonce majeure issue de ces discussions est l'engagement d'entamer des négociations accélérées en vue de finaliser un accord entre les trois pays concernant le remplissage du Grand barrage de la Renaissance (GERD) et les règles de son exploitation. Selon un communiqué conjoint publié jeudi, « les deux pays se sont engagés à déployer tous les efforts nécessaires pour parvenir à un accord dans un délai de seulement 4 mois ».
Un avion s’est écrasé à l’aéroport international de Mogadiscio Aden Adde mardi 11 juillet. L’accident s’est produit à 12h23 lors de l’atterrissage. Au moment de se poser sur le tarmac, l’avion de la compagnie Halla Airlines en provenance de Garowe en Somalie a fait une sortie de piste avant de s’encastrer contre le grillage de sécurité. L’Embraer EMB-120 Brasilia qui transportait 34 personnes a été complètement détruit. Deux personnes ont été blessées. Une enquête a été ouverte pour en savoir plus sur les circonstances de l’accident. Les premières indications suggèrent qu’une erreur du pilote pourrait en être la cause, selon un responsable somalien au média VOA Somali.
Au moins quarante terroristes du groupe Al Shebab ont été tués dans des attaques aériennes de l’armée somalienne, dimanche, dans la région de Lower Juba (sud). Plusieurs dirigeants du groupe terroriste figurent parmi les personnes tuées, a indiqué l’agence de presse somalienne (SONNA), précisant que l’opération militaire avec un soutien de forces internationales visait un lieu de rassemblement des insurgés, à Welmaro, une ville située à 40 kilomètres d’Afmadow dans la région du Bas-Jubba en Somalie qui servait également de dépôt d’armes. « Les forces de l’armée, appuyées par des frappes aériennes de partenaires internationaux, ont pu détruire complètement la cachette et le dépôt, tuant plus de 40 terroristes, dont plusieurs dirigeants de haut rang », a indiqué SONNA, notant que ce bilan a été confirmé par le ministère de la Défense.
Les membres du Quartet de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), bloc régional d'Afrique de l'Est, se sont réunis, lundi, à Addis-Abeba, capitale de l'Éthiopie, pour discuter du conflit qui sévit depuis le mois d'avril de cette année au Soudan. Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed était l'hôte de la réunion, présidée par le président kenyan William Ruto. Étaient également présents le ministre djiboutien des affaires étrangères, Mahamoud Ali Youssouf, le Secrétaire exécutif de l'IGAD, Workneh Gebeyehu, le Coordinateur des secours d'urgence des Nations unies, Martin Griffiths, et des représentants du Soudan du Sud. "La situation au Soudan est désastreuse : des millions de personnes ont été déplacées et plus de 2 000 personnes ont perdu la vie", a déclaré Ruto dans un communiqué à l'issue de la réunion.
L’ONU a prévenu dimanche que le Soudan était «au bord d’une guerre civile totale potentiellement déstabilisatrice pour toute la région», au lendemain de la mort de dizaines de civils dans un raid de l’armée de l’air sur un quartier résidentiel de la capitale Khartoum. Sur une vidéo postée en ligne par le ministère de la Santé de l’Etat de Khartoum, des corps gisent au sol, certains ont des membres déchiquetés qui dépassent de draps jetés à la va-vite pour les couvrir. Plusieurs sont des femmes. Le bombardement, survenu samedi sur le quartier de Dar al-Salam à Omdourman, la banlieue nord-ouest de la capitale, a fait selon le ministère «22 morts et un grand nombre de blessés parmi les civils». De leur côté, les Forces de soutien rapide (FSR), paramilitaires en guerre contre l’armée depuis le 15 avril, ont dénoncé «la perte tragique de plus de 31 vies et de nombreux blessés». Toutes ces sources, comme plusieurs habitants contactés par l’AFP, affirment que le bombardement est venu des airs.
La police kényane a annoncé jeudi avoir tué 20 personnes, membres du groupe terroriste Al Shebab, qui ont tendu une embuscade contre des policiers près de la frontière avec la Somalie. Dans un message sur twitter, la police kényane a indiqué que l’attaque a eu lieu mercredi dans le comté de Mandera, précisant 8 de ses membres ont été blessés après un échanges de « tirs nourris » avec les membres supposés du groupe terroriste. Cet affrontement intervient au lendemain de la décision du Kenya de reporter la réouverture de sa frontière avec son voisin du nord, la Somalie, suite à une série d’attaques terroristes survenues sur le sol kényan.
Le Kenya a indiqué mercredi qu'il reportait la réouverture de sa frontière avec la Somalie après des attaques récentes commises sur son sol attribuées aux islamistes radicaux shebab. Le ministre de l'Intérieur Kithure Kindiki a annoncé que la réouverture progressive des postes-frontières de Mandera, Lamu et Garissa, ne pourrait pas avoir lieu comme annoncée en mai. Cette décision intervient après la mort de cinq civils et huit policiers lors d'incidents séparés près de la frontière le mois dernier imputés aux shebab, groupe affilié à al-Qaïda. "Le gouvernement va reporter la réouverture programmée de points frontaliers entre le Kenya et la Somalie jusqu'à ce que nous traitions de manière concluante la récente série d'attaques terroristes et de crimes transfrontaliers", a déclaré M. Kindiki lors d'une visite au camp de réfugiés de Dadaab, dans l'extrême est du Kenya, près de la Somalie.
«Considérant le désir exprimé via un référendum par six zones et cinq districts spéciaux auparavant intégrés à la SNNPR (Région des Nations, Nationalités et Peuples du Sud), la Chambre de la Fédération a accepté (...) qu’ils s’organisent en (nouvel) Etat régional», annonce la Chambre haute dans un communiqué. Ces six zones et cinq districts formeront donc la «Région d’Ethiopie du Sud», poursuit la Chambre, sans préciser les modalités ou délais de cette organisation à venir. Les habitants des zones concernées avaient été appelés à se prononcer le 6 février par référendum sur leur regroupement au sein d’une nouvelle région et s’y étaient très massivement dits favorables.
L'Organisation météorologique mondiale appelle «les gouvernements du monde entier à se préparer» à une augmentation des températures mondiales liée à ce phénomène climatique. L'alerte a été officiellement lancée mardi par l'Organisation météorologique mondiale (OMM): «Pour la première fois depuis sept ans, des conditions El Niño se sont développées dans le Pacifique tropical, ouvrant la voie à une hausse probable des températures mondiales et à des perturbations des conditions météorologiques et climatiques.» Dans une mise à jour de ses prévisions, l'OMM estime désormais à 90% la probabilité que le phénomène El Niño se poursuive dans les mois à venir et «qu'il soit au moins de force modérée». L'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) avait déjà annoncé son retour il y a quelques jours, après trois années de climat sous influence de La Niña, son contraire.
En dépit des inquiétudes manifestées par les associations écologistes, le président kényan William Ruto a annoncé, dimanche 2 juillet, la levée de l'interdiction sur l'exploitation forestière, qui datait de près de six ans. William Ruto a affirmé que cette décision, "attendue de longue date", visait à créer des emplois et à développer les secteurs de l'économie qui dépendent des produits forestiers. "Nous ne pouvons pas avoir des arbres matures qui pourrissent dans les forêts, alors que les habitants souffrent du manque de bois. C'est de la folie", a déclaré le président lors d'un service religieux à Molo, ville à environ 200 kilomètres au nord-ouest de Nairobi, la capitale. "C'est pourquoi nous avons décidé d'ouvrir la forêt et de récolter du bois, afin de créer des emplois pour nos jeunes et d'ouvrir des entreprises."
Le groupe chinois Sinoma International Engineering a annoncé, dans un communiqué publié jeudi 29 juin, avoir remporté un contrat de 291 millions de dollars pour la conception et la construction d’une cimenterie en Ethiopie. Selon les termes de ce contrat, le premier fournisseur mondial des services d'ingénierie dans le domaine du ciment construira une ligne de production, qui gère l'ensemble du processus allant du concassage du calcaire à l'emballage du ciment, pour le compte de Derba Midroc Cement, filiale du conglomérat Midroc appartenant au milliardaire saoudo-éthiopien Mohammed al-Amoudi. La cimenterie, qui aura une capacité quotidienne de 5 000 tonnes, sera implantée dans l’Etat d'Oromia (Ouest).
À la demande de Bamako, le Conseil de sécurité de l'ONU met un terme immédiat ce vendredi 30 juin à la mission des Casques bleus au Mali. Il lance un retrait sur six mois et plonge dans l'inconnu un pays toujours aux prises des attaques djihadistes. "Un échec". Le 16 juin dernier, le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop dénonçait dans un discours devant le Conseil de sécurité sa déception au sujet de la mission de maintien de la paix de l'ONU (Minusma). Il exigeait un "retrait sans délai". Dans ces conditions, le Conseil de sécurité se résout à signer l'arrêt de mort de la mission la plus coûteuse de l'ONU (1,2 milliard de dollars par an). La résolution adoptée à l'unanimité des 15 membres du Conseil décide de "mettre un terme au mandat de la Minusma (...) à partir du 30 juin". Les Casques bleus cesseront leurs opérations dès le 1er juillet pour se concentrer sur l'organisation de leur départ, "avec l'objectif de terminer ce processus d'ici le 31 décembre 2023".
Au moins 48 personnes ont péri dans un accident de la route dans l'ouest du Kenya vendredi soir 30 juin, à un carrefour très fréquenté, a annoncé la police locale. « À ce stade nous pouvons confirmer que 48 personnes sont mortes et nous estimons qu'une ou deux autres sont encore coincées dans le camion », a déclaré à l'AFP un commandant de police, Geoffrey Mayek, après la collision sur l'autoroute entre les villes de Kericho et Nakuru. Il a fait état d'au moins 30 blessés conduits dans les hôpitaux des environs. « Nous estimons qu'un camion en route pour Kericho a perdu le contrôle et a percuté des matatus (minibus locaux, NDLR) regroupés à un arrêt de bus, est passé au-dessus de ces matatus et a blessé les passagers et les piétons qui se trouvaient à cet arrêt de bus », a indiqué le policier. Collins Kipkoech, médecin principal à l'hôpital du Comté de Kericho, a indiqué avoir reçu 45 corps, alors que d'autres victimes étaient reçues par d'autres établissements. « Et les secours se poursuivent », a-t-il ajouté.
Le gouvernement éthiopien a soumis une demande d’adhésion de l’Ethiopie au groupe des Brics et espère une décision positive des États membres, a déclaré le porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères, Meles Alem. « Nous espérons que les Brics nous donneront une réponse positive à la demande que nous avons faite », a-t-il déclaré lors d’un point de presse, cité par l’Agence des nouvelles éthiopienne (ENA). L’Algérie, le Bangladesh et l’Égypte avaient également présenté une demande officielle d’adhésion aux Brics, qui sont actuellement composés de cinq États: le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
Le chef de l'Etat somalien, Hassan Cheikh Mohamoud, a demandé à l'ONU de lever l'embargo sur les armes, instauré depuis 1992, le plus long de l'histoire des Nations unies. Le président somalien, qui se prépare au départ définitif de la mission onusienne fin 2024, a demandé la levée totale de l’embargo sur les armes. Et pour montrer le sérieux de sa requête, Hassan Cheikh Mohamoud est venu en personne pour plaider. Pour le président Hassan Cheikh Mohamoud, il est temps que le Conseil mette fin à l’embargo le plus long des Nations Unies car pour lui, la Somalie de 2023 n’a rien à voir avec la Somalie de 1992 qui a vu le régime de sanctions s’imposer. Il a donc demandé une réévaluation.
En Somalie, une nouvelle application de rencontres connaît un vif succès. Mais dans cette société conservatrice musulmane de la Corne de l’Afrique, Guurdoon n’est pas un nouveau Tinder, permettant de multiplier les conquêtes : elle vise à trouver l’âme sœur pour fonder une famille. Lancée en octobre 2022, l’application compte déjà plusieurs dizaines de milliers d’inscrits, selon ses fondateurs. Sur Guurdoon (« à la recherche du mariage », en langue somali), on ne « swipe » (faire glisser) pas des profils ou des photos vers la droite ou la gauche, comme sur les applications occidentales Tinder ou Bumble. Il faut d’abord répondre à une série de questions comme « Choisissez le profil que vous préférez : 1. Célibataire. 2. Veuve », ou encore « Cherchez-vous quelqu’un qui a un travail ? ». Selon les réponses fournies, des profils sont ensuite proposés.
Les islamistes radicaux shebab ont attaqué mercredi une base militaire à 450 kilomètres à l'ouest de la capitale somalienne Mogadiscio, ont annoncé la police et des témoins, alors que la force de l'Union africaine en Somalie (Atmis) a commencé à se retirer du pays. Les shebab, qui ont revendiqué l'assaut dans un communiqué, ont lancé plusieurs attaques suicides contre la base de Bardhere où se trouvent des soldats éthiopiens et somaliens. "Il y a plusieurs victimes, mais nous n'avons pas les détails jusqu'à présent", a déclaré à l'AFP Abdi Bare, un policier de Bardhere, précisant que la situation était "revenue à la normale". Un résident de Bardhere, Bare Hassan, a confirmé l'attaque, évoquant des "tirs nourris".
Plus de deux mois de guerre entre armée et paramilitaires ont forcé plus de 2,5 millions de personnes à fuir leur maison au Soudan, a annoncé l'ONU mardi, notamment au Darfour où des corps jonchent les rues. Si le calme règne dans la capitale Khartoum, au troisième jour d'une trêve qui expire mercredi matin, la ville d'El[1]Geneina, dans la région du Darfour, frontalière du Tchad, est le théâtre depuis plusieurs jours des plus violents combats. Le conflit qui a éclaté le 15 avril entre l'armée, commandée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), du général Mohamed Hamdane Daglo, a fait plus de 2.000 morts dans le pays, selon un bilan de l'ONG Acled.
La communauté internationale a promis lundi près de 1,5 milliard de dollars pour venir en aide au Soudan qui sombre dans une spirale de destruction et de violence à une vitesse "sans précédent". "Cette crise nécessitera un soutien financier durable et j'espère que nous pourrons tous garder le Soudan au sommet de nos priorités", a dit Martin Griffiths, le responsable de l'ONU pour les affaires humanitaires, à l'issue d'une conférence des donateurs à Genève. Elle était organisée à mi-chemin d'un cessez-le-feu de trois jours au Soudan qui semble avoir ramené le calme dans la capitale Khartoum. Malgré ce répit, le chef de l'ONU Antonio Guterres a jugé que le Soudan sombre dans une 2 spirale de mort et de destruction à une vitesse "sans précédent".
Une nouvelle trêve de 72 heures est entrée en vigueur dimanche au Soudan pour tenter d'acheminer de l'aide dans ce pays en guerre depuis deux mois, à la veille d'une conférence humanitaire à Genève. Depuis 06H00 locales (04H00 GMT), l'armée, commandée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamad Hamdane Dagalo, se sont engagés à cesser tout mouvement et attaque pour laisser passer l'aide humanitaire dans le pays d'Afrique de l'Est, l'un des plus pauvres au monde. La guerre a fait depuis le 15 avril plus de 2.000 morts, selon l'ONG ACLED, et plus de 2,2 millions de déplacés et de réfugiés selon l'ONU. Elle a surtout aggravé la crise 2 humanitaire: désormais 25 des 48 millions de Soudanais ne peuvent plus survivre sans aide humanitaire, rappelle l'ONU.
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (Unocha) a annoncé qu’une épidémie de choléra en cours en Ethiopie a fait 153 morts jusqu’ici. L’Unocha a indiqué dans sa dernière mise à jour de la situation publiée jeudi que l’épidémie de choléra qui se propage dans 85 districts des régions éthiopiennes d’Oromia, du Sud, de Somali et de Sidama a touché plus de 10 000 personnes. L’agence onusienne a révélé que l’épidémie de choléra actuelle est l’une des plus longues jamais enregistrées en Éthiopie, le premier cas ayant été recensé en août 2022.
Le représentant de la Somalie au Conseil de sécurité de l’ONU, a réitéré, jeudi 15 juin, la position de Mogadiscio en faveur d’une levée complète de l’embargo sur les armes, alors que le pays s’est engagé dans une guerre sans merci contre le groupe terroriste Al-Shebab. Tout en dénonçant la «disparité croissante entre le régime de sanctions théorique et la façon dont il est appliqué sur le terrain», ce responsable a exhorté sur le fait qu’«il faut cibler ceux qui menacent la paix et la sécurité de la Somalie, tout en aidant le Gouvernement fédéral avec des mesures sécuritaires fortes» qui puissent l’aider à assurer son mandat de protection des populations et de l’intégrité territoriale du pays.
Dans un communiqué publié samedi, le président ougandais Yoweri Museveni a annoncé que 54 soldats ougandais ont été tués dans l’attaque du 26 mai contre une base de la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS). Museveni a précisé qu’un commandant se trouve parmi les 54 soldats tués par les terroristes du groupe Al Shabab, qui ont attaqué une base tenue par les forces ougandaises à Bulo Marer, à 120 km au sud-ouest de la capitale Mogadiscio. « Nos soldats ont fait preuve d’une résilience remarquable et se sont réorganisés, parvenant à reprendre la base, » a souligné le président ougandais, affirmant que les terroristes ont tenté de mener une autre attaque contre la ville de Baraawe, mais ont été chassés par les forces ougandaises.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a prolongé de six mois la mission des Nations Unies au Soudan, après que l’envoyé de l’ONU Volker Perthes ait été accusé par le chef militaire soudanais d’attiser le conflit. Dans une courte résolution vue par APA dimanche, le Conseil a accepté de prolonger jusqu’au 3 décembre 2023 la Mission intégrée d’assistance à la transition des Nations Unies au Soudan (UNITAMS), une durée limitée qui souligne la situation délicate dans le pays. La semaine dernière, le chef militaire soudanais Abdel Fattah al-Burhan a accusé M. Perthes d’attiser le conflit brutal entre l’armée régulière soudanaise et les forces paramilitaires de soutien rapide (RSF).
Des tirs d'artillerie ont de nouveau secoué Khartoum samedi alors que les combats meurtriers entre l'armée et les paramilitaires au Soudan, qui entrent dans leur 8e semaine, ont forcé des volontaires à enterrer 180 corps non identifiés. Le bruit des combats résonne dans la banlieue nord de Khartoum et une pluie d'obus s'est abattue sur le sud de la capitale faisant plusieurs blessés parmi les civils, rapportent samedi des habitants à l'AFP. Depuis le début le 15 avril de la guerre sanglante entre l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, les humanitaires et les volontaires éprouvent, selon eux, des difficultés à récupérer les corps "en raison de contraintes de sécurité".
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a fermement condamné la récente attaque contre la base de la Mission de transition de l'Union africaine en Somalie (ATMIS), composée de Casques bleus ougandais, a déclaré lundi 29 mai un porte-parole de l'ONU. "Le secrétaire général présente ses sincères condoléances aux familles des personnes tuées ainsi qu'au gouvernement et au peuple ougandais", a dit Stéphane Dujarric, porte-parole de M. Guterres, dans un communiqué. Samedi 27 mai, l'armée ougandaise a indiqué avoir envoyé une équipe d'experts pour enquêter sur l'attaque de vendredi contre ses soldats en Somalie par le groupe armé Al-Shebab.
« L’élection en République fédérale de Somalie doit donner à la population la possibilité de voter démocratiquement » : les élections en Somalie se tiendront à partir de 2024 selon le principe d’« une personne, une voix ». Le gouvernement et les Etats fédérés ont annoncé, dimanche 28 mai, cet accord historique mettant fin à un système électoral indirect complexe et controversé. « Le système électoral doit encourager un système politique multipartite, qui doit être indépendant, pacifique et exempt de corruption », selon les termes de l’accord. Exception faite de la région séparatiste du Somaliland, ce pays indépendant depuis juillet 1960 n’a plus connu d’élections au suffrage universel depuis 1969, quelques mois avant la prise du pouvoir par le dictateur Siad Barré. Ce nouveau mode de scrutin, qui n’a plus été appliqué depuis 1969 dans ce pays de la Corne de l’Afrique, entrera en vigueur pour les élections locales prévues pour le 30 juin 2024, avant les élections pour désigner les parlements et présidents régionaux du 30 novembre 2024.
Les islamistes radicaux shebab ont mené vendredi une attaque, dont le bilan reste inconnu, contre une base tenue par des soldats ougandais de la force de l’Union africaine en Somalie (Atmis) dans le sud du pays. L’assaut contre la base de Bulo Marer, située à 120 kilomètres au sud-ouest de la capitale Mogadiscio, a débuté «vers 05 h 00 du matin» (02 h 00 GMT) à l’aide d’une voiture piégée et de kamikazes, a détaillé le commandement de la Mission africaine de transition en Somalie (Atmis) dans un communiqué.
La Mission des Nations Unies au Soudan du Sud a averti les dirigeants du pays de ne pas perdre de vue la mise en œuvre de l'accord de paix qui pourrait "faire ou défaire" le pays, dans le contexte de la crise actuelle au Soudan voisin. Le chef de l'UNMISS, Nicholas Haysom, a déclaré mercredi que même si le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, jouait un rôle de médiateur dans la crise soudanaise, il devait également se concentrer sur l'accord de paix dans son propre pays. "Ce n'est pas le moment de quitter le ballon des yeux", a déclaré M. Haysom. "Ce que nous pouvons apprendre du Soudan, c'est la rapidité avec laquelle les choses peuvent s'envenimer si elles sont négligées."
"Eviter une famine": le patron de l'ONU Antonio Guterres a exhorté mercredi le monde à empêcher que des "gens meurent" de faim dans la Corne de l'Afrique frappée par une sécheresse record due au "chaos climatique". En ouverture à New York d'une conférence de donateurs pour cette région de l'est de l'Afrique (Ethiopie, Erythrée, Somalie, Djibouti, Kenya et Soudan), le secrétaire général des Nations unies a appelé solennellement "la communauté internationale à financer de manière urgente les programmes humanitaires pour 2023". Le ton grave, dans un discours de soutien aux pays organisateurs de cette réunion (Italie, Qatar, Royaume-Uni, Etats-Unis), M. Guterres a jugé "inacceptable" qu'"à ce jour, seulement près de 20% (du fonds) soit financé".
Les enfants de la Corne de l’Afrique traversent une crise de grande ampleur sans précédent, marquée par la faim, les déplacements de population, les pénuries d’eau et l’insécurité. Dans la région, plus de 7 millions d’enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition et ont besoin d’un soutien nutritionnel urgent, et plus de 1,9 million d’enfants risquent de mourir de malnutrition sévère. Alors que la région est en train de sortir de l’une des pires sécheresses jamais enregistrées depuis 40 ans, les communautés vulnérables ont perdu leur bétail, leurs récoltes et l’ensemble de leurs moyens de subsistance au cours des trois dernières années, marquées par l’absence de pluies.
Les représentants de l’armée soudanaise, dirigée par le général Abdel Fattah Al-Bourhane, et ceux des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), du général Mohammed Hamdan Daglo, ont accepté un cessez-le-feu. Cette trêve « entrera en vigueur à 21 h 45 heure de Khartoum [20 h 45 à Paris] le 22 mai », et durera « sept jours », ont annoncé, samedi 20 mai, les Etats-Unis et l’Arabie saoudite, dans un communiqué conjoint. Elle « pourrait être prolongée avec l’accord des deux parties », a relevé le texte diffusé par le département d’Etat américain. Selon lui, les belligérants ont « convenu de faciliter la livraison et la distribution de l’aide humanitaire, de rétablir les services essentiels et de retirer les troupes des hôpitaux et des infrastructures publiques essentielles ».
L'Organisation des Nations Unies (ONU) a besoin de fonds supplémentaires pour faire face aux récentes inondations survenues en Ethiopie, qui ont causé d'importants déplacements de population et fait de graves dégâts dans le sud et l'est du pays, a déclaré mercredi soir le Bureau de l'ONU pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Avec plus de 35.000 familles déplacées et plus de 45 décès recensés, la région Somali d'Ethiopie est la plus touchée. Plus de 23.000 têtes de bétail y ont été tuées, et près de 100.000 hectares de terres agricoles y ont été détruits, a indiqué l'OCHA.
Plus de 940.000 personnes ont été déplacées depuis le 15 avril et le début des combats au Soudan, dont plus de 736.000 à l’intérieur du pays, et près 205.000 ont trouvé refuge dans les pays voisins, a indiqué lundi le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). Parmi ces 940.000 personnes déplacées, au moins 450.000 sont des enfants, dont 368.000 sont déplacés à l’intérieur du pays et 82.000 ont fui vers les pays voisins, selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Il y a également des milliers de réfugiés et de demandeurs d’asile qui avaient trouvé refuge au Soudan avant le conflit et qui ont été à nouveau déplacés. Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), nombre de ces réfugiés et demandeurs d’asile sont arrivés dans les États d’Aj Jazirah et de Gedaref en quête de sécurité.
Crues soudaines dans le centre de la Somalie causé la mort de 22 personnes et touché plus de 450 000OCHA, l’agence humanitaire de l’ONU, a rapporté après l’inondation de la rivière Shabelle, qui a forcé des dizaines de milliers de personnes à fuir leurs maisons. De fortes pluies plus tôt dans la semaine ont fait pénétrer de l’eau dans les maisons de la ville de Beledweyne, dans la région de Hiran, submergeant les bâtiments et les routes. alors que les habitants récupéraient leurs affaires et marchaient dans les rues inondées à la recherche d’un abri. “Les premières estimations indiquent que les crues soudaines et fluviales en Somalie ont touché au moins 460.470 personnes, dont près de 219.000 ont dû quitter leur domicile et 22 sont mortes”, a indiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, selon l’agence AFP. .
Jusqu'à 100.000 Ethiopiens et 30.000 ressortissants de pays tiers devraient entrer en Ethiopie depuis le Soudan, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA). Le nombre de personnes entrant sur le territoire éthiopien en provenance du Soudan a jusqu'à présent dépassé les 18.500 en raison de la situation actuelle au Soudan, a déclaré vendredi soir l'OCHA, dans sa dernière mise à jour de la situation sur l'afflux de personnes en provenance du Soudan vers le pays voisin, l'Ethiopie. "L'Ethiopie continue de recevoir des personnes en provenance du Soudan depuis la crise qui a éclaté au Soudan à la mi-avril", a indiqué l'OCHA.
L'armée nationale somalienne, soutenue par des partenaires internationaux, a tué 44 combattants d'Al-Shebab et en a blessé plusieurs autres après avoir mené une opération dans la région somalienne d'Ali Fuuto (sud), a confirmé samedi le gouvernement. Le ministère de l'Information, de la Culture et du Tourisme a déclaré que les forces conjointes avaient mené l'opération vendredi soir à la suite d'un rapport de renseignement reçu par l'Agence nationale de renseignement et de sécurité selon lequel les combattants de l'organisation islamiste se regroupaient pour planifier des attaques contre les habitants. "L'opération a détruit les bastions des terroristes où ils se regroupaient et stockaient des armes au moment de l'opération d'infiltration", a indiqué le ministère dans un communiqué publié à Mogadiscio, la capitale de la Somalie.
Les combats au Soudan ont fait plus de 700 000 déplacés dans le pays depuis la mi-avril, a rapporté l'ONU mardi 9 mai. "C'est plus du double du nombre" décompté la semaine précédente, a précisé un porte-parole de l'agence des Nations unies pour les migrations (OIM). Début mai, l'ONU avait par ailleurs estimé que les violences avaient fait 117 000 réfugiés dans d'autres pays, depuis le début du conflit le 15 avril. Les affrontements entre l'armée régulière et les paramilitaires des Forces de soutien rapide se concentrent dans la capitale, Khartoum, ainsi que dans la région du Darfour. Dans ces deux zones, quasiment plus aucun hôpital ne fonctionne et les réserves humanitaires ont été bombardées ou pillées dans leur majorité.
Le Secrétaire général de l'ONU a fermement condamné lundi le pillage de bureaux du Programme alimentaire mondial (PAM) à Khartoum, la capitale soudanaise, au cours du week-end, le qualifiant de « violation » des installations humanitaires. Dans une déclaration publiée par son porte-parole, António Guterres a noté que « la plupart, sinon la totalité, des agences des Nations Unies et de nos partenaires humanitaires ont été touchés par des pillages à grande échelle », depuis que les affrontements entre l'armée et des paramilitaires ont commencé le 15 avril. S'adressant aux journalistes lors du briefing quotidien de l'ONU lundi, le porte-parole adjoint Farhan Haq a déclaré que c'était principalement du matériel de bureau et informatique qui avait été volé ce week-end, par des pillards jusqu'ici non identifiés.
Le chancelier allemand Olaf Scholz est arrivé, jeudi, dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, pour une visite officielle. À son arrivée à l'aéroport international d'Addis-Abeba, le chancelier allemand a été reçu par la ministre d'État éthiopienne aux Affaires étrangères, Birtukan Ayana, selon l'agence de presse éthiopienne. "Addis-Abeba et Berlin entretiennent des relations de longue date, et la visite du chancelier allemand renforcera ces relations à un niveau supérieur", a déclaré le ministère éthiopien des Affaires étrangères dans un communiqué. Le chancelier allemand Scholz est accompagné d'une délégation de représentants d'entreprises allemandes.
Au vingtième jour de combats acharnés entre l’armée et les paramilitaires qui se disputent le pouvoir au Soudan, risquant d’entraîner la région dans une crise, la capitale soudanaise est en proie à des explosions et des tirs, jeudi 4 mai. Malgré l’annonce d’un « accord de principe » pour prolonger jusqu’au 11 mai une trêve jamais respectée, « des affrontements et des explosions » secouent la banlieue nord de Khartoum, ont rapporté à l’aube des habitants à l’Agence France-Presse. Comme les plus de cinq millions d’habitants de la capitale, ils ne vivent plus qu’au rythme des bombardements, terrés pour éviter les balles perdues dans des maisons sans eau ni électricité, avec de moins en moins d’argent et de nourriture, le tout sous une chaleur écrasante. Depuis le 15 avril, la guerre entre l’armée du général Abdel Fattah Al-Bourhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), du général Mohammed Hamdan Daglo, a fait 550 morts et 5 000 blessés, selon un bilan largement sous-estimé. Les hôpitaux ne peuvent suivre : moins d’un sur cinq est encore en fonctionnement à Khartoum et quasiment aucun au Darfour.
Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a appelé, mercredi, à une action décisive pour mettre fin à la crise au Soudan, lors d'une visite au Kenya. Guterres, s'exprimant au siège du Programme des Nations Unies pour l'environnement à Nairobi, lors de sa visite de deux jours, a exprimé sa profonde préoccupation face à la détérioration de la situation au Soudan. "Khartoum est le théâtre de troubles et le Darfour brûle à nouveau. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a déjà confirmé que plus de 100 000 personnes ont été contraintes de se déplacer et que 800 000 autres pourraient fuir le pays dans les jours et les semaines à venir", a-t-il déclaré.
Les autorités somaliennes ont annoncé, ce mardi, la mort de 60 éléments du mouvement « Al-Shabab » dans le centre du pays. "Ce matin, l'armée somalienne a tendu une embuscade à deux voitures transportant des armes et des combattants d'al-Shabab dans la ville de Caad Qaboobe dans la province de Mudug (centre)", a déclaré Mohammed Yusuf, le gouverneur de la ville de Harardhere (centre), dans une déclaration à la télévision d'État. Le gouverneur de la ville a déclaré que "l'embuscade tendue par l'armée somalienne a fait 60 morts dans les rangs d'al-Shabab, alors que l'armée a saisi du matériel militaire et des armes qui étaient en possession des terroristes".
Au Soudan, les combats acharnés entre l'armée et les paramilitaires sont entrés, samedi 29 avril, dans leur troisième semaine. Selon le dernier bilan officiel, les combats ont déjà fait au moins 528 morts et 4 599 blessés. Le pays est plongé dans le chaos depuis le déclenchement, le 15 avril, d'une lutte de pouvoir sanglante entre le chef de l'armée, Abdel Fattah al-Burhane, et son numéro deux, Mohamed Hamdane Daglo, dit "Hemedti", à la tête des redoutées Forces de soutien rapide (FSR). Les deux camps s'accusent mutuellement de violer la trêve prolongée, sous médiation internationale, censée se tenir jusqu'à dimanche, à minuit. Sur la chaîne Al-Arabiya, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déploré que "la guerre pour le pouvoir se poursuive alors que le pays s'effondre". Pillages, destructions et incendies se multiplient au Soudan, tandis que des témoins cités par l'AFP font état de raides aériens et de tirs nourris dans la capitale, Khartoum.
L'Éthiopie, qui fut l’économie la plus dynamique du continent durant la décennie précédant l’apparition de la pandémie du Covid-19 en affichant un taux de croissance annuel moyen à deux chiffres, compte reprendre le rythme de sa croissance plombé au cours de ces trois dernières années par la combinaison de trois facteurs déstabilisateurs: pandémie du Covid-19, crise Russie-Ukraine et guerre entre l’Etat fédéral et le Tigré. Ces crises ont impacté négativement la croissance du pays et mis à mal ses finances publiques, à l’instar de presque tous les pays du monde. La situation était d’autant plus corsée que l’Ethiopie, à cause de la guerre civile au Tigré et aux violations des droits humains, la Banque mondiale et le FMI avaient suspendu leur aide au moment où elle en avait le plus besoin.
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) vient d’expédier vers la Somalie une cargaison d’aides humanitaires pour répondre aux besoins des victimes des récentes inondations dans le sud du pays. Le fret se compose essentiellement de fournitures sanitaires et nutritionnelles, pour un poids total de douze tonnes. «Ces fournitures seront utilisées pour soutenir les services de santé vitaux à Bardhere et dans les autres zones affectées» par les inondations, a précisé l’UNICEF dans un communiqué publié mercredi soir. Sur le terrain, de fortes pluies ont provoqué des crues soudaines depuis mars 2023.
Au moins neuf terroristes Al-Shabab ont été tués dans une opération sécuritaire menée samedi, par l’armée somalienne, près de la ville de Janale, dans le sud du pays. L’armée somalienne a rapidement réagi à une embuscade tendue par les terroristes qui ciblaient un convoi de la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS) à quelque 90 km au sud de Mogadiscio, a indiqué à la presse le chef des forces de défense, Odowaa Yusuf Rage. « Des rapports des renseignements ont aidé l’armée à vaincre les éléments d’Al-Shabab », a déclaré le responsable militaire, sans préciser si l’opération a fait des victimes parmi les soldats.
Les affrontements se sont poursuivis mardi dans la capitale soudanaise Khartoum alors qu'entrait en vigueur un cessez-le-feu de 24 heures conclu dans la journée sous la pression des Etats-Unis, qui ont demandé à l'armée et au groupe paramilitaire rival de respecter une trêve pour éviter d'exacerber la crise humanitaire. Quelques minutes après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, à 16h00 GMT, des tirs d'artillerie pouvaient être entendus dans les images de Khartoum diffusées en direct par plusieurs chaînes d'information arabes. Alors que les bruits de moteurs d'avion résonnaient dans le ciel de la capitale, plusieurs témoins ont dit avoir constaté le déploiement d'un important contingent de l'armée dans l'est de la ville, peu habituée à des violences d'une telle ampleur.
Les dirigeants des pays membres de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) ont décidé de dépêcher trois chefs d'Etat parmi lesquels le djiboutien Ismail Omar Guelleh, le kenyan William Ruto et le sud-soudanais Salva Kiir, en vue d'une cessation des hostilités au Soudan. Les chefs d'Etat et de Gouvernement des pays membres de l’IGAD étaient réunis hier pour un sommet extraordinaire consacré à la crise au Soudan, la capitale, Khartoum, étant depuis hier le théâtre d'affrontements entre forces armées soudanaises dirigées par le général Abdel Fattah Al-Burhan et forces paramilitaires de soutien rapide (RSF) de Mohamed Hamdan Dagalo. L'organisation régionale IGAD à, en effet, appelé à une cessation immédiate des hostilités entre les parties, estimant que la stabilité au Soudan constitue la clé de la stabilité sociale et économique de la région.
Le président William Ruto en rêvait, c’est désormais chose faite. Le premier satellite opérationnel kényan a été mis en orbite samedi 15 avril par une fusée de la compagnie SpaceX qui a décollé de Californie (États-Unis), selon des images de l’entreprise spatiale américaine. Le lancement, initialement prévu lundi 10 avril aux États-Unis, avait été reporté à plusieurs reprises cette semaine en raison de mauvaises conditions météorologiques.
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé à un "soutien international massif" pour la Somalie lors de sa visite dans ce pays d'Afrique de l'Est confronté à la pire sécheresse depuis des décennies. Lors d'une conférence de presse conjointe avec le président Hassan Sheikh Mohamud, M. Guterres a déclaré aux journalistes qu'il était en Somalie "pour tirer la sonnette d'alarme" sur les besoins du pays en matière de donateurs. Il a indiqué que le pays faisait face à des difficultés humanitaires tout en luttant contre une grave menace terroriste. Le chef de l'ONU a été accueilli sur un tapis rouge par une garde d'honneur, tandis que des fonctionnaires somaliens et de l'ONU l'accueillaient à l'aéroport international de la capitale, Mogadiscio.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a "sonné l'alarme" et appelé à une mobilisation internationale "massive" en faveur de la Somalie mardi lors d'une visite dans ce pays de la Corne de l'Afrique qui combat la double menace d'une sécheresse historique et d'une insurrection islamiste. "La combinaison du terrorisme et de la sécheresse, causée en grande partie par le changement climatique, crée les conditions parfaites (d'une crise) et nécessite un soutien massif de la communauté internationale", a-t-il affirmé mardi après-midi depuis la ville de Baidoa (sud-ouest). Le chef de l'ONU s'est rendu dans un camp de déplacés qui accueille les victimes de la sécheresse dans cette régions parmi les plus durement touchées par la faim, qui est également un bastion des islamistes shebab.
Le chef d'état-major somalien, Odawa Yusuf Rage, a indiqué que la deuxième phase des opérations contre l'organisation terroriste al-Shabab va bientôt commencer. Selon les médias locaux, Odawa Yusuf Rage a affirmé, lors de sa visite aux troupes en poste dans la région centrale de Shabel, sa conviction que l'armée somalienne viendra à bout de l'organisation al-Shabab. Il a également expliqué que la deuxième phase des vastes opérations anti-terroristes visera les provinces de Hirshabelle et de Galguduud, précisant que certaines zones ont été à nouveau libérées au cours des derniers jours. Le ministère somalien de la Défense a par ailleurs annoncé la neutralisation d'au moins 3 000 membres de l'organisation au cours des six derniers mois par l'armée somalienne.
Le Kenya s’apprête à lancer son premier satellite le 10 avril prochain grâce à une collaboration avec SpaceX. Taifa-1, le satellite en question, sera lancé depuis la base américaine de Vandenberg en Californie à bord d’une fusée de SpaceX. Conçu et développé par une équipe de chercheurs kényans, cet engin aura pour mission de fournir des données dans les domaines de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles et des catastrophes, ainsi que de la surveillance de l’environnement. Le Kenya pourra ainsi prédire les catastrophes provoquées par la sécheresse, qui sévit actuellement dans le pays, et accélérer l’intervention des programmes d’urgence.
Ugash Adan Abdulahi secoue un jerrican. Au fond du bidon, quelques graines de sorgho, ce qu'il reste pour tenir encore une dizaine de jours pour ce réfugié somalien et sa famille de treize personnes à Dadaab, dans l'est du Kenya. Un soleil de plomb frappe le camp, l'un des plus grands d'Afrique, situé à environ 80 km à l'ouest de la Somalie. Shamsa Abdeekrashid Muhamud, une des deux femmes d'Ugash, se tient à l'abri du cagnard, avec dans les bras son enfant d'un mois et demi. "Nous avons quitté la Somalie il y a quatre mois à cause la sécheresse", raconte en somali à l'AFP la jeune femme de 30 ans.
Des inondations causées par de fortes pluies ont fait au moins 21 morts, provoqué le déplacement de plus de 100.000 autres personnes et détruit des biens au cours des deux dernières semaines dans le sud de la Somalie, a annoncé lundi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU. Selon l'agence humanitaire de l'ONU, des victimes ont été enregistrées dans la région de Gedo, en particulier le district de Bardhere, le plus durement touché, qui a connu les plus fortes précipitations ces derniers jours. "Les inondations ont également détruit six établissements de santé, 200 latrines et quatre écoles", a par ailleurs indiqué l'OCHA dans sa dernière mise à jour sur les crues soudaines en Somalie, précisant en outre que plus de 1.000 hectares de terres agricoles ont été inondés et que les cours ont été interrompus pour plus de 3.000 enfants.