Les électeurs djiboutiens ont commencé ce vendredi à voter dans le calme pour élire leurs conseillers communaux et régionaux pour un mandat de cinq ans.
Les bureaux de vote ont ouvert à 6H00 dans la capitale et dans les régions de l’intérieur.
Plus de 215.000 électeurs inscrits sont appelés aux urnes pour départager les candidats répartis dans 10 listes dont 8 proviennent de l’Union pour la Majorité Présidentielle (UMP). Les 2 listes autres, Wadani Assajog et Développement et Justice, appartiennent à des candidats indépendants qui ont fait le choix de défier la coalition UMP dans la région d’Ali-Sabieh.
Une heure et demie seulement après l'ouverture des bureaux de vote, l'affluence était timide. Quelques électeurs avaient tout de même déjà glissé leur bulletin dans l’urne dans le bureau de vote de l’école de la cité Hodane, dans la commune de Balbala.
Le verdict des urnes ne sera connu que tard dans la nuit à l'issue du dépouillement des bulletins de vote.
Les membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) vont superviser le déroulement des opérations de vote tant dans la capitale que dans les différentes régions de l'intérieur.
La Commission nationale de la communication (CNC) a veillé pour sa part à la strict égalité du temps de parole en garantissant aux formations en lice un accès équitable aux médias officiels durant la campagne électorale.
Rappelons que la tenue des premières élections régionales et communales dans notre pays, qui est engagé depuis de longues années dans un processus de décentralisation visant à permettre aux communautés de prendre en main leur destin en créant au passage les conditions d’un rapprochement entre pouvoirs publics et société civile, remonte à 2007.
Il importe de rappeler aussi que l’UMP regroupe cinq formations politiques dont le Rassemblement pour le Progrès (RPP), le Front pour la Restauration de l’Unité et de la Démocratie (FRUD), le Parti National Démocratique (PND), le Parti Social-Démocrate (PSD) et l’Union des Partisans pour la Réforme (UPR).
Comme à leur habitude, les partis d’opposition ont boycotté ces échéances électorales puisqu’ils n’y ont présenté aucune liste.
AAD
Source :ADI