20/11/2022
Après près de dix ans passé à la tête du lycée de Balbala, Mme Anab Hassan tourne la page


Elle a fréquenté le lycée de Balbala en tant d'élève avant d'en devenir proviseure en 2013. Mme Anab Hassan, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, tire donc sa révérence.


Mettant fin à une aventure de près d'une décennie, son départ ne laisse pas indifférent. Ses plus proches collaborateurs en parlent même avec une certaine émotion.


"Mme Anab a écrit l'une des plus belles pages de l'histoire de notre établissement. Outre les très bons résultats que nous réalisons chaque année au baccalauréat, on lui doit un certain nombre d'activités extrasolaires de nature à mettre en avant la créativité de nos élèves.


L'initiation à la robotique, c'est d'elle", rappelle Ali Bouh, ancien reprographe promu dernièrement gestionnaire adjoint du lycée de Balbala rebaptisé depuis peu lycée Ahmed Farah Ali.


Anab Hassan, qui a débuté sa carrière en tant que professeur de français, n'oublie pas pour sa part ceux qui, à un moment ou un autre, lui ont apporté leur soutien.


A commencer par le président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh, qui, dit-elle, lui a fait l'insigne honneur d'être décorée de la médaille de chevalier de la Grande étoile de l'Education nationale.


A l'heure de quitter son poste à la tête d'un établissement qui lui est cher à plus d'un titre, ses premières pensées vont à sa hiérarchie dont le ministre de l'Education et son secrétaire général, mais aussi à ses collègues et ses plus proches collaborateurs. Quels souvenirs garde-t-elle de cette belle aventure ?


"J'ai toujours été respectée en tant que femme proviseure. Le dévouement, l'ardeur au travail de toutes celles et de tous ceux avec lesquels j'ai pu travailler au cours de cette expérience singulière m'ont vraiment marqué", affirme-t-elle non sans une pointe de fierté. Autant dire qu'elle part avec le sentiment du devoir accompli.


Adieu Anab !

IOH

Source :ADI